La grâce. Cet état insaisissable, cet éclat indiscutable qui suspend le temps et tout le reste ; comme une beauté qui transcende tout, une lueur qui élève les âmes. La grâce : c’est elle qui anime et accompagne au quotidien Sophie Lévy, la directrice du Musée d’arts de Nantes. Cette grâce qu’elle perçoit dans la lumière zénithale éclairant les salles d’exposition, celle qu’elle discerne dans « l’étrangeté fascinante » de Madame de Senonnes peinte par Ingres ;  cette grâce qu’elle prend un plaisir évident à partager, nous offrant une promenade privilégiée au cœur d’un musée encore désert de tout visiteur, déclamant avec passion son amour de l’Art et évoquant avec modestie sa brillante carrière professionnelle menée de Dijon à Lille jusqu’à Nantes où elle a orchestré la réouverture du plus important musée de la ville après six ans de fermeture.

Vous avez été nommée directrice du Musée d’arts de Nantes en 2016. Pourquoi avez-vous accepté ce poste ?
J’ai postulé ! J’étais alors directrice du LaM, un très beau musée d’art moderne du Nord de la France et qui était pour moi une sorte d’idéal. J’y suis restée sept ans et je commençais à me demander si je pouvais encore y apporter de nouvelles idées. J’aime bien changer, tout simplement. J’ai donc cherché la situation la plus radicalement différente et

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Publié par :Solenn Cosotti

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